Greimas aujourd’hui : l’avenir de la structure. Actes du congrès de l’AFS 2017

Greimas aujourd’hui : l’avenir de la structure.
Actes du congrès de l’AFS 2017

 

Actes du congrès de l’Association Française de Sémiotique
Centenaire de la naissance d’Algirdas Julien GREIMAS (1917-1992)
Unesco, 30 mai-2 juin 2017

 

AFS Éditions
ISBN : 979-10-95835-01-1

Publication en ligne : afsemio.fr / juin 2019

 

 

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Responsable de l’édition numérique

Verónica ESTAY STANGE

Coordinateurs

Denis BERTRAND
Jean-François BORDRON
Ivan DARRAULT
Jacques FONTANILLE

Comité scientifique

Président : BORDRON Jean-François, Université de Limoges

ALONSO Juan, Université Paris V – Paris Descartes
BADIR Sémir, FNRS – Université de Liège
BASSO Pierluigi, Université Lumière Lyon 2
BERTRAND Denis, Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis
BEYAERT-GESLIN Anne, Université de Bordeaux 3
BIGLARI Amir, CeReS – Université de Limoges
COLAS BLAISE Marion, Université du Luxembourg
COSTANTINI Michel, Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis
COUEGNAS Nicolas, Université de Limoges
DARRAS Bernard, Université Paris I – Panthéon Sorbonne
DARRAULT-HARRIS Ivan, Université de Limoges
DONDERO Maria Giulia, FNRS – Université de Liège
ESTAY STANGE Veronica, SciencesPo-Paris
FONTANILLE Jacques, Université de Limoges
HENAULT Anne, Université Paris IV – La Sorbonne
LE GUERN Odile, Université Lumière Lyon 2
MANIGLIER Patrice, Université Paris-Ouest Nanterre
MOUTAT Audrey, Université de Limoges
PLOQUIN Françoise, Le Français dans le Monde
PROVENZANO François, Université de Liège
REYES Everardo, Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis
TORE Gian Maria, Université du Luxembourg
VINCENSINI Jean-Jacques, Université de Tours
VISETTI Yves-Marie, CNRS – Paris
ZINNA Alessandro, Université de Toulouse

 

Préface

L’avenir de la structure

L’imposant dossier que nous mettons en ligne sur le site de l’Association Française de Sémiotique est l’aboutissement du congrès organisé pour le centenaire de la naissance d’A. J Greimas. Ce congrès a eu lieu du 30 mai au 2 juin 2017, dans les locaux et sous le patronage de l’Unesco, à Paris. Nous remercions l’ensemble des organisateurs qui ont réussi à mobiliser pour cette occasion non seulement les élèves directs de Greimas ou certains de ses proches collaborateurs des tous débuts, mais aussi les élèves de ses élèves et de ses collaborateurs, et sans doute un peu plus loin encore, ainsi que les nombreux chercheurs qui ont été inspirés ou sollicités par son oeuvre. On observera, à la simple vue de la table des matières, la diversité des domaines pour lesquels la sémiotique, telle que Greimas l’a conçue, a pu servir de référence théorique et méthodologique.
« Greimas aujourd’hui : l’avenir de la structure ». Ce titre suggère plusieurs idées que nous voudrions d’abord souligner.
Une certaine équivalence est posée entre la pensée de Greimas et le structuralisme, en tant que paradigme scientifique localisé et daté, un épisode de l’histoire récente des idées. Mais il s’agit moins de se référer à ce mouvement intellectuel proprement dit qu’à la notion elle-même qui lui a donné son nom et dont la place est devenue centrale dans la sémiotique contemporaine. Il s’agit également de se demander si ce caractère structural qualifie spécifiquement ou non un paradigme particulier de la sémiotique (grosso modo celui issu de Saussure, Hjelmslev et Greimas). La triplication peircienne (1, 2, 3) ne serait-elle pas également une structure ? Et la sémiosphère de Lotman ? Mais sous quelles conditions et avec quelles propriétés qui les différencieraient de la première ? On pourrait aisément montrer que la deuxième (Peirce) est une structure d’emboîtements hiérarchisés, mais aussi une structure de déformation qui peut caractériser des processus, que ce soit d’interprétation ou de perception. Et la troisième, d’un tout autre genre qu’un système de dépendances, est tout de même une structure topologique, une morphologie spatialisante capable de traiter de l’information et de la signification. Il y a donc bien de l’avenir pour la structure, mais surtout si nous savons poser non seulement les conditions de recevabilité de celle que nous pratiquons, mais aussi et surtout les différences et les relations avec les autres acceptions sémiotiques de la structure. Un avenir, en somme, dans une diversification collectivement raisonnée et maîtrisée.
Que ce concept de structure ait un avenir peut en effet se comprendre de diverses façons. Une certaine ironie est perceptible dans la mesure où une structure, en tant que forme idéale, semble plutôt étrangère au temps. On a souvent reproché au structuralisme d’ignorer l’histoire et sa dialectique. Cela n’a pas empêché les sémioticiens de construire une certaine pensée de la temporalité. Si l’on voulait pourtant introduire un contexte polémique, il est certain que la question de l’histoire se présenterait d’elle-même comme la plus prégnante. Que cela soit pour l’essentiel une erreur, voire un contre-sens, comme le montrent plusieurs contributions à ce congrès, consacrées aux relations entre histoire et structure, cela reste une certaine idée reçue qu’il est toujours utile de signaler.
L’avenir cependant se conçoit mieux s’il est possible de trouver dans l’histoire la promesse d’une certaine pérennité, si l’on conçoit un avenir lisse et sans ruptures majeures. La notion de structure a une histoire faite de plusieurs histoires entremêlées, en particulier une histoire philosophique et une histoire linguistique. Ce n’est pas ici le lieu de retracer cette histoire mais il est utile de proposer à son sujet quelques repères.
Si nous nous donnons comme point d’appui la définition que Hjelmslev a proposée de la structure comme « entité autonome de dépendances internes » (Hjelmslev 1971, 28), on constate aisément qu’il se situe ainsi dans la lignée des théories de la dépendance initiées aussi bien par la phénoménologie de Husserl que par la théorie de la forme (Gestalt). On peut donc faire commencer l’idée structurale par ce que Husserl a conçu comme une « légalité idéale dans un tout formant une unité » (Husserl 1972, 23). En tant que système de dépendances la structure est donc proche de la théorie du tout et des parties, la méréologie. Toutefois, sous la plume de Hjelmslev, réinterprétant Saussure, les dépendances inscrivent la structure dans une épistémologie générale des sciences, alors que l’autonomie prépare la spécification d’un objet et du champ disciplinaire qui se l’appropriera. A cet égard, plusieurs contributions à cet ouvrage, et quelques-unes des discussions dont ce dernier ne garde pas la trace, semblent faire prévaloir la structuration plutôt que la structure, probablement pour afficher une distance plus sensible à l’égard de l’épisode intellectuel du milieu du siècle dernier. Il n’est pourtant pas assuré que dans cette version procédurale, qui transfère la responsabilité de la structure vers le processus méthodologique, la valence d’autonomie soit conservée : la construction des dépendances y est acquise, mais celle d’un objet scientifique spécifique pourrait alors être reléguée à l’arrière-plan, à moins qu’on ne présuppose qu’il soit déjà bien installé, ce qui est rien moins qu’évident. « Structuration » dédouane, certes, mais banalise aussi… la structure.
Mais par ailleurs Lévi-Strauss a fortement souligné l’inspiration qu’il a pu trouver dans l’ouvrage de Darcy-Thompson On growth and form (1917). Par ce biais, la notion de structure a pu être conçue en résonance avec la notion de morphologie au sens géométrico-topologique de ce terme. On conçoit alors (cf. supra) que même dans la mouvance structuraliste des années 50-60 du siècle précédent, la structure pouvait être entendue de diverses manières.
Méréologie et morphologie sont au fond deux façons de formaliser la notion plus intuitive de différence, l’une s’attachant au poids intentionnel des différents types de liage entre les parties, l’autre visant plutôt une intentionnalité éidétique et iconique, les morphologies étant susceptibles de spécifier des espèces, des genres, des cultures, et même des individus. Cette dernière expression, la différence, est, comme on le constatera, la plus généralement utilisée en accord avec l’adage greimassien : il n’y a de sens que dans la différence. Convenons de dire que, dans ce dernier contexte, la notion de structure, comprise comme le lieu de la différence, appartient au lexique grammatical, autant sémantique que syntaxique.
Quel que soit le registre que l’on choisisse, logique, géométrique, grammatical, la notion centrale est toujours celle de forme. C’est la raison pour laquelle on a pu reprocher au structuralisme d’ignorer le registre de la sensibilité, jugé plus proche des notions de qualité et d’intensité que de celle de forme. Mais, comme on le sait, aussi bien la sémiotique des passions que la grammaire tensive ou la sémiotique de la perception ont très largement répondu à cette objection. On observera que le vaste domaine de ce que nous éprouvons, s’il est sans doute générateur de sens, se présente surtout comme fait de nombreux plans d’expression, de signifiants, peut-être plus difficiles à formaliser, certes, mais donnant lieu lui aussi à des formes, plus labiles, moins réifiables (ce qui n’est pas à regretter), mais tout aussi reconnaissables, en l’occurrence ré-éprouvables.
Parmi les objections faites à la notion de structure, il faut signaler encore celle de laisser en friche les questions que la pragmatique considère au contraire comme premières, celles des actes et des pratiques. Ici encore, il est inutile de rappeler que ce champ a été très largement exploré dans le contexte de la sémiotique, sans pour autant abandonner la notion de structure. Mais par là même s’ouvre, à côté des formes déjà signalées, logiques, spatiales, grammaticales, le vaste champ des formes temporelles qui organisent les vies individuelles, les vies collectives et l’histoire. Et, eu égard aux deux manières de « structurer » les formes, ni la méréologie ni la morphologie ne semblent pouvoir exactement rendre compte des formes de processus : pratiques, stratégies ou formes de vie, toutes ces formes sont cursives et fluentes, sans espoir d’une totalisation fermée qui permettrait d’en structurer les parties, et qui, plus que d’une morphologie de type éidéique, relèvent d’une déformation continue. A cet égard, la structuration peut aussi bien se comprendre comme prise, déprise ou reprise de formes : l’avenir de la structure implique donc à cet égard non pas seulement une morphologie dynamique, comme il est en usage de dire, mais plus généralement une dynamique des déformations (méta- ou infra-morphoses), au sein desquelles, parfois et sous des conditions à préciser, des formes stables peuvent heureusement être saisies ou entr’aperçues.
Nous venons de rappeler sommairement quelques objections que l’on a pu faire à la notion de structure et indiquer à la fois les réponses effectivement données dans la pratique de la sémiotique dite structurale, et celles qui restent ouvertes. Il s’agissait ainsi d’indiquer une première cartographie du vaste ensemble de textes que nous proposons à la lecture. L’avenir de la structure n’est pas seulement l’avenir de la sémiotique comprise comme discipline singulière. Nous devons aussi signaler les nombreuses interfaces qui ont pu se construire entre la sémiotique, la sociologie, la psychologie et, bien sûr et en premier lieu, l’anthropologie. Le rapport avec les sciences naturelles, comme la biologie, est une question déjà ancienne comme le montrent les recherches en morphodynamique (Thom, Petitot). Ces interfaces génèrent de nombreux problèmes dont le plus important paraît être le suivant : comment comprendre le passage entre des disciplines possédant une sémiologie propre et affirmant par là une certaine ontologie, et une théorie du sens qui ne postule comme existants que des formes symboliques ? Il ne s’agit pas simplement d’un jeu de métalangages dont il s’agirait de trouver les positions relatives, mais plus profondément d’une décision quant à la nature de ce que l’on présuppose avant même de commencer la recherche. La notion de structure peut ici aussi servir de guide en cela qu’elle offre la possibilité de tracer un chemin fait d’analogies entre des domaines par ailleurs matériellement distincts. On peut sur ce point rappeler le modèle kantien dit de « l’analogies des phénomènes ».
Le cas de l’interface avec l’anthropologie est à cet égard particulièrement éclairant : quand l’anthropologie structurale visait des universaux de la nature humaine, l’analogie opérait, du côté de la sémiotique et chez Greimas lui-même, en universalisant la structure ; or l’anthropologie contemporaine, notamment celle dite « de la nature » (Descola) vise la structuration de la diversité des modes d’identification et de relation : il en résulte que, la nature des phénomènes visés ayant été révisée, l’analogie opère, du côté de la sémiotique, en suscitant un redéploiement des variétés des pratiques et des formes de vie. Inversement, les développements significatifs des recherches sémiotiques dans le domaine de l’énonciation ont eu pour effet, directement (Latour) ou indirectement (Viveiros de Castro), l’exploitation analogique de l’équivalent d’une composante énonciative dans le traitement des ontologies dont les anthropologues rendent compte.
Les contributions présentées ici sont disposées de telle sorte que le spectre des études sémiotiques soit le plus visible possible, en particulier quant à leurs rencontres avec d’autres champs disciplinaires, artistiques et médiatiques (littératures, cinéma, musique, télévision), sociaux, économiques, politiques ou religieux, autant que scientifiques (linguistique, anthropologie, psychanalyse, parmi d’autres). On notera en particulier la vaste question des instances énonçantes et des pratiques d’énonciation, qui fait actuellement l’objet d’un renouvellement actif et d’envergure, ainsi que les rapports de plus en plus prégnants entre la sémiotique, les sciences de la cognition et les recherches portant sur l’analyse informatique des corpus.
Du côté des problématiques théoriques ou méthodologiques mises en débat, le spectre visible est lui aussi largement ouvert : de l’immanence en question jusqu’au retour sur le signe, de la narrativité profonde à la diversité des diagrammatisations sémiotiques, en passant par l’univers modal, les passions et le monde sensible, dans ses composantes profondes, comme le rythme, ou dans ses manifestations particulières, comme l’ouïe, le goût, l’odorat ou la vue. L’avenir de la structure est également, on le sait aussi par analogie, dans la sémio-diversité.

Jean-François BORDRON et Jacques FONTANILLE
Mai 2019

 

Sommaire

Préface, par Jean-François Bordron et Jacques Fontanille ……………………………………………………………. 7

PREMIÈRE PARTIE
Du côté des principes

1. Immanence et réalité

Phénoménologie de la structure : de l’idéalité formelle à la structure cognitive, par Jean Petitot …… 13
Chaînes sémiologiques et production de la réalité, par Augustin Berque …………………………………….. 25
Greimas et la sémiotique du monde naturel, par Jean-Marie Klinkenberg ……………………………………. 34
La sémiotique de Greimas comme épistémologie dicursive immanente, par Waldir Beividas …………. 46

2. Par delà le signe : générativité, narrativité

Réévaluation de la notion de « signe » dans la théorie sémiotique post-greimassienne, par Pierre Boudon …………………………………………………………………………………………………………………. 55
Sémiotiques imparfaites. Le signe et le susperstructures du sens, par Georice Berthin Madébé ………. 74
Du modèle génératif au modèle gigogne réticulaire, par Pierre-Antoine Navarette ……………………….. 84
Réflexions sur le principe de narrativité, par Raúl Dorra, María Isabel Filinich, Luisa Ruiz Moreno, Blanca Alberta Rodríguez Vázquez et María Luisa Solís Zepeda ………………… 101

DEUXIÈME PARTIE
Du côté de l’histoire

1. Le temps de Greimas

Le sémioticien avant la lettre (essais littéraires de Greimas en lithuanien), par Kęstutis Nastopka ………………………………………………………………………………………………………….. 112
Aux sources de la sémiotique : un Greimas inédit, par Ivan Darrault-Harris ……………………………….. 118
L’enseignement de Greimas en Turquie : du projet scientifique à la théorie sémiotique, par Nedret Öztokat-Kiliçeri ………………………………………………………………………………………………….. 124

2. Le temps de la sémiotique

De la sémiotique structurale comme idéologie scientifique.
Une lecture saussurienne de « l’actualité du saussurisme », par Anne-Gaëlle Toutain ………………… 131
Greimas et Saussure, auteurs « au futur », Guido Ferraro ………………………………………………………… 138
Il n’y a pas d’autre structuralisme, Michel Costantini ……………………………………………………………… 143

 

TROISIÈME PARTIE
Du côté des voisinages théoriques

1. De la mythologie à la psychanalyse et à la linguistique

Greimas. Une mythologie, par Paolo Fabbri …………………………………………………………………………… 155
De la narratologie structurale à la pragmatique énonciative : formes poétiques grecques entre récit mythique et action rituelle, par Claude Calame ………………… 165
Du phénoménalisme au rationalisme : la notion de « relation » dans l’épistémologie freudienne, par Jean-Jacques Vincensini …………………………………………………………………………………………………. 182
Narration et argumentation. Retour sur l’analyse du discours en sciences sociales, par LTTR 13 ……………………………………………………………………………………………………………………….. 192
Greimas et la linguistique, par François Rastier ……………………………………………………………………… 202

2. Dialogues contemporains

La collaboration entre A. J. Greimas et R. Barthes : de la lexicologie à la sémiologie et « une autre voie » du structuralisme, par Thomas Broden …………………………………………………….. 214
Comparer Greimas et Girard et échapper par le multiculturalisme à l’exclusion inscrite dans la narrativité, par Patrick Imbert …………………………………………………….. 228
Traces de Tahsin Yücel dans Sémantique Structurale d’Algirdas Julien Greimas et inversement, par Songül Aslan Karakul et Veli Doğan Günay ……………………………………………………………………… 240
Le visage chez Emmanuel Levinas. Approche sémiotique, par Anouar Ben Msila ……………………….. 246
Algirdas Julien Greimas et Lev Karsavine : dialogue sémiotique et philosophique, par Inna Merkoulova ……………………………………………………………………………………………………………. 257

QUATRIÈME PARTIE
Du côté des modèles

1. Structure et prise sur le sens

La méthode greimassienne : validation et résistances, par Tiziana Migliore ………………………………. 265
Efficacité et efficience dans la perspective de la compétence, par Luisa Ruiz Moreno …………………. 273
La sémiotique générative de Greimas et sa valeur « scientifique », par Francesco Marsciani ……….. 285

2. La structure en question

La Modalité, charpente du sens, par Per Aage Brandt ……………………………………………………………… 291
Penser les intensités des signes. Le devenir des structures, entre philosophie et anthropologie sémiotique, par Antonino Bondì ……………………………………………………………………………………………. 302
Les figures de la structure, un air de famille, par Bernard Darras ……………………………………………… 314
Des conditions d’émergence du sens aux conditions d’instauration des discours, par Michael Schulz ……………………………………………………………………………………………………………… 326

3. Sémiose du sensible

Perception et iconicité, diagramme et monade, par Jean-François Bordron ………………………………… 340
Autonomie des « sujets de faire » dans les dispositifs modaux et ouverts (De la Sémiotique des passions à l’esthétique de l’inattendu, par Isabelle Rieusset-Lemarié ……….. 350
Rythme, structure et sensibilité, par Verónica Estay Stange et Audrey Moutat ……………………………. 368

CINQUIÈME PARTIE
Du côté du discours en acte

1. Enonciation et praxis

De la sémiotique structurale à la sémiotique de l’énonciation : le devenir de la structure, par Marion Colas-Blaise ………………………………………………………………………………………………………. 376
L’énonciation et ses enjeux : évaluation des avancées, transformations, nouvelles problématiques, par Patrizia Violi …………………………………………………………………………………………………………………. 388
Embrayage et débrayage : des effets aux concepts, par Raphaël Horrein ……………………………………. 397
Le travail des algorithmes. Quelques réflexions sur l’actantialité et l’énonciation, par Maria Giulia Dondero …………………………………………………………………………………………………….. 405
La toison d’or de la traduction : la quête de l’objet de valeur, par Magdalena Nowotna ……………… 417

2. Gestualités

Formes et structures dans le bégaiement, par Anne Croll ………………………………………………………… 424
L’avenir de la structure sous le prisme de la forme (dansante), par Valeria De Luca ………………….. 459
De la geste à la gestualité. Le regard de Greimas entre Histoire et aventure, par Pierluigi Basso Fossali ……………………………………………………………………………………………………. 471

SIXIÈME PARTIE
Du côté des domaines de recherche

1. De l’espace

Sémiotique de l’espace & extension du domaine d’application, par Manar Hammad …………………… 489
« Work in progress ». Perception socialisée et espace urbain en (re)création, par Julien Thiburce ……………………………………………………………………………………………………………… 493
Pour une description aspectuelle du mouvement, par Lucia Teixeira …………………………………………. 511

2. Du monde sensible : ouïr, voir goûter

Esquisse d’une sémiotique dynamique de la musique (au-delà du logocentrisme), par Wolfgang Wildgen ………………………………………………………………………………………………………… 523
La répétition verbale dans le plan d’expression de la chanson : une étude comparative de « Cotidiano », de chico Buarque et « Gago Apaixonado », de Noel Rosa, par Carolina Lindenberg Lemos, José Roberto Do Carmo Jr. et Lucas Takeo Shimoda ……………….. 540
Sémiotique visuelle et structuralisme pratiqué. La conflictualité de l’image, par Anne Beyaert-Geslin ……………………………………………………………………………………………………… 552
Le format technique des images : la sémiotique visuelle à la lumière des modes d’existence de Bruno Latour, par Enzo D’Armenio ……………………………….. 559
Cuisiner après Greimas : de la soupe au pistou au texte gastronomique, par Gianfranco Marrone .. 570

3. Du filmique et du médiatique

Des structures en séries, par François Jost ……………………………………………………………………………… 583
Acte véridictoire et méta-discours. Vrai, faux, mensonge et secret dans Taxi Téhéran (2015) de Jafar Panahi, par Ralitza Bonéva ……………………………………………….. 589

4. De l’histoire

L’algorithme narratif de l’histoire, par Enrique Ballón Aguirre ……………………………………………….. 606
L’envers sensible du discours historique, par Anne-Lise Santander …………………………………………… 620

5. Du politique et du juridique

La sémiotique : un retour du politique dans les sciences sociales, par Bernard Lamizet ………………. 630
Les études de société et de culture : la sémiotique au Brésil, par Diana Luz Pessoa de Barros ……… 643
Proposition d’un modèle sémiotique pour les études de genre, par Adriana Tulio Baggio ……………. 652
De l’actant collectif à la formation collective. Une analyse de la terreur, par Daniele Salerno …….. 664
Le nomos. Esquisse de narrativisation d’un terme juridique, par Ricardo Bertolotti ……………………. 680

6. Du social et de l’économique

Structure et variabilité : une réponse aux défis de l’éducation, par Viviane Huys ……………………….. 690
Sémiotique des interactions marchandes, à la recherche d’un langage du marché, par François Bobrie ……………………………………………………………………………………………………………… 697
Identity in the expanded field. Interaction between man and machine on semiotic grounds, par Javier Toscano ………………………………………………………………………………………………………………. 714
L’innovation en tant que champ sémantique : imaginaire, valorisation, tension, par Giulia Ceriani ……………………………………………………………………………………………………………….. 722
Greimas et la sémiotique de la mode, par Isabella Pezzini ……………………………………………………….. 727

7. De l’expérience religieuse

Hors du salut, point de texte : le défi du radicalisme religieux à la rationalité structurale, par Massimo Leone ……………………………………………………………………………………………………………… 739
De Greimas à Jenni. Depuis De l’imperfection à Son visage et le tien,
l’avenir d’une « saisie exceptionnelle », par Françoise Leflaive ……………………………………………….. 748
Beyond the freedom vs oppression opposition : the meaning of the Londoner hijabista look, par Marilia Jardim ……………………………………………….. 758

8. De la littérature et des arts

Actualité de Maupassant, par Dalia Satkauskyte ……………………………………………………………………… 770
Sémiose esthétique : structuration et logos de l’art. L’anti-sculpture de Fausto Melotti, par Stefania Caliandro …………………………………………………………………………………………………………. 777
Aspectualité dans l’art : quand la photographie capture la sculpture, par Francesca Polacci…………782

ENVOI

Structure, praxis et discours de circonstance, par Denis Bertrand …………………………………………….. 793
Lancement !, par Jacques Fontanille ………………………………………………………………………………………. 806