Séminaire International de Sémiotique à Paris 2014-2015

SÉMINAIRE DE SÉMIOTIQUE

Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme

Lieu : Fondation MSH- Maison Suger, 16, rue Suger, 75006 Paris (M° Odéon).

Mercredi, 13h30-16h30
2014-2015

Texte d’orientation

La question de la transmission : institution et histoire

Au cours des deux années passées, nous avons cherché à comprendre, de manière critique, comment une discipline construisait peu à peu les plans d’immanence nécessaires à sa théorisation, voire remettait en cause le monopole du principe d’immanence en introduisant un principe de réalité. Mais une discipline possède aussi une dimension syntagmatique qui structure son évolution historique et dont les enjeux tiennent à ses procédures de transmission, en particulier dans le domaine de l’enseignement. Ce problème concerne l’ensemble des champs disciplinaires, quelle que soit leur exigence d’élaboration théorique. C’est là une première justification pour que la question de la transmission, à laquelle la sémiotique ne s’est jamais frontalement intéressée, soit mise au programme du séminaire. Le premier champ d’investigation qui se présente est donc lié à la question de l’éducation sous tous ses aspects, tant institutionnels (de l’École aux MOOC) qu’anthropologiques (transmission par mimétisme et contagion) et philosophiques.

La deuxième justification de notre intitulé a trait à l’actualité socio-culturelle de l’enseignement et à son état de crise qui porte précisément tant sur la transmission des savoirs que sur leur légitimité. L’institution est en soi une structure sémiotique qui, comme toute structure symbolique, se comprend d’abord comme un régime de valeurs, un ensemble de rapports de positions à l’intérieur d’un espace sinon fermé, du moins soumis à diverses limites. Si l’on peut envisager de décrire ces valeurs, par exemple en ce qui concerne l’institution universitaire, il est en revanche beaucoup plus difficile de comprendre d’où provient l’espace à l’intérieur duquel elles s’articulent et qui leur donne une assise commune. Peut-être même un certain aveuglement est-il requis quant à cet espace, une certaine inconscience, du moins tant que la question ne vient pas à surgir malgré tout. Un état de crise est précisément le moment où la question se pose de savoir ce qui détermine l’existence d’une institution et son assise. Une réflexion sur ce point peut être du ressort de la sémiotique.

Si une institution suppose une certaine clôture, il est non moins vrai que les transmissions qui s’y opèrent ne vont pas sans générer une histoire. Qu’est-ce que l’histoire du point de vue sémiotique si l’on cherche à dépasser le strict niveau de la narration ? On a souvent pensé, sans doute à tort, qu’une épistémologie structuraliste rendait incapable de saisir la genèse historique des phénomènes, humains comme naturels. On connaît par exemple le tabou frappant la question de l’origine des langues. Il y a pourtant une histoire des institutions. Il reste que la notion même d’historicité comprise comme étant par excellence le régime producteur de sens, reste relativement inexplorée du point de vue sémiotique. La notion de « raison syntagmatique » introduite pas Greimas est un point de départ possible.

La troisième justification concerne la transmission de la sémiotique elle-même. Son objet – le sens –, entité par définition transversale, la priverait de domaine propre. Si elle possède une fonction analytique dans les pratiques et les métiers (entreprises, médias), elle a en revanche une place très restreinte dans l’institution académique. Il semble ainsi, paradoxalement, que la sémiotique, science des valeurs structurales, soit vouée à l’étude des valeurs marchandes dont le régime, illimité celui-ci, et sans bords assignables, paraît pouvoir défaire par sa puissance même, toute identité structuralement comprise. Aristote opposait déjà « l’économie », comme ordonnance fondée et porteuse d’un sens, à la « chrématistique » illimitée de l’échange monétaire. La sémiotique semble ainsi, comme discipline, se situer à la croisée de deux régimes de valeurs dont il nous paraît essentiel de comprendre la réelle complexité pour envisager la problématique de sa transmission.

Cette question de la transmission de la sémiotique, dont on entrevoit la richesse et la complexité, ouvrant tout un champ non abordé durant l’année qui vient, pourra nourrir une seconde année toute entière du séminaire (2015-2016).

Denis BERTRAND, Jean-François BORDRON, Ivan DARRAULT-HARRIS, Jacques FONTANILLE.

PROGRAMME DES MOIS DE NOVEMBRE ET DECEMBRE 2014

5 novembre 2014

Jean-François Bordron             La transmission de l’histoire et le souvenir du présent

                                                            (résumé ci-dessous)

Jacques Fontanille                        Sémio-anthropologie de la transmission

                                                            (résumé ci-dessous)

19 novembre

Alessandro Zinna           Retour sur l’immanence : présentation des travaux rassemblés dans le numéro spécial de Tópicos del Seminario (Puebla), en prolongement du séminaire 2012-2014.

(résumé ci-dessous)

Ivan Darrault-Harris            Les rebelles à la transmission

                                                            (résumé ci-dessous)

3 décembre

Denis Bertrand                        Texte, lecture et transmission

(résumé ci-dessous)

François Rastier                          Transmission et sémiotique des cultures

(résumé ci-dessous)

18 décembre

Paolo Fabbri                                    L’histoire contrefactuelle : ce qui aurait pu se passer.

 

RÉSUMÉS

 

La transmission de l’histoire et le souvenir du présent

Jean-François Bordron

Université de Limoges, CeReS

Dans son livre Lumière et matière, Richard Feynman soutient qu’il n’existe que trois sortes d’événements possibles dans l’univers : le déplacement d’un photon, le déplacement d’un électron, la rencontre d’un photon et d’un électron[1] (auxquels il faut ajouter les phénomènes dus à la gravitation). Un historien ne pourrait sans doute pas se satisfaire de cette assertion, aussi poétique soit-elle, car comment situer alors ces autres événements que sont les grandes révolutions politiques ou culturelles comme les changements de régime ou l’invention de l’écriture ? Par ailleurs l’histoire, vue sous la perspective de la longue durée, offre de fascinantes permanences dans les usages et les pratiques, qu’il s’agisse de mythologies, de rituels, d’agriculture… On remarquera pourtant que la connaissance physique, l’histoire événementielle, la permanence de certaines pratiques doivent toutes, d’une façon ou d’une autre, être transmises pour assurer la relative continuité d’une culture. Mais s’agit-il dans ces trois cas du même régime de transmission ? Aristote distinguait déjà dans les actions humaines ce qui relève de la création d’œuvres (poesis), de la pratique centrée sur elle-même (praxis) et des actions de l’esprit (theoria). Il nous semble que ces trois domaines induisent des modes de transmission différents, même au niveau le plus simple de l’éducation, car ce n’est pas la même chose que d’apprendre à peindre un tableau, à comprendre une théorie ou à subir un apprentissage.

Par ailleurs, il peut sembler que la transmission se fasse par principe au présent, temps qui est, croit-on, celui de l’enseignement. Le présent pourtant n’est pas un temps simple mais plutôt le lieu de coordination d’une multiplicité de temps comme l’ont montré aussi bien Bergson qu’Althusser, bien que dans des contextes théoriques différents.

Notre intention est de montrer comment la méthode sémiotique peut, sinon résoudre tous ces problèmes, du moins en préciser les difficultés et en éclaircir la formulation. Pourquoi la transmission, sous les trois formes mentionnées, est-elle une sémiose, pourquoi peut-on en approcher les structures profondes en en différenciant les différents régimes d’énonciation, quel type de syntaxe peut  décrire une transmission? Telles sont les questions que nous nous proposons d’aborder dans cette séance.

 

 

Sémio-anthropologie de la transmission

Jacques Fontanille

Université de Limoges, CeReS, et IUF.

L’un des résultats des travaux présentés lors du précédent séminaire de sémiotique est le principe selon lequel la sémiotique ne peut partager efficacement des problématiques avec les autres sciences humaines que si elle définit un « plan d’immanence » qui lui soit propre et qui en même temps soit adapté au dialogue et à la complémentarité avec les autres disciplines.

La transmission et l’éducation sont des sujets très largement traités depuis longtemps par d’autres champs disciplinaires, notamment l’anthropologie, l’histoire, la philosophie ou la sociologie. La sémio-anthropologie de la transmission consiste donc en cela : la définition d’un plan d’immanence sémiotique en complément des propositions de l’anthropologie contemporaine. Et pour cela, seront parcourus notamment les tensions entre communication et transmission dans les théories de la médiation (Debray), les « modes d’identification » et les « schèmes intégrateurs de la pratique » (Descola), les « modes d’existence » et « régimes d’énonciation » (Latour), l’épidémiologie des représentations (Sperber), et le fonctionnement du don et de la dette dans les processus de transmission.

La sémio-anthropologie de la transmission remet en question la prééminence des axiologies nature & culture et vie & mort, fondamentales pour la sémiotique narrative. Elle leur substitue les axiologies de l’existence collective, qui comprend autant de natures que de cultures, et bien plus de morts que de vivants : exister (persister & dépérir), répliquer (reproduire & innover), continuer (persévérer & bifurquer), etc. Elle s’intéresse tout particulièrement aux formes sémiotiques du temps long, à la mémoire des empreintes et à l’énonciation des traditions.

Tous les types de sémiotiques-objets sont concernés par la transmission : depuis les signes-symboles jusqu’aux formes de vie, en passant par les textes, les objets, et les pratiques. L’apport spécifique de la sémiotique, concernant la problématique partagée de la transmission, pourrait par conséquent intéresser : les transformations supportées par les différents types de sémiotiques-objets pour les rendre transmissibles, ou en faire des vecteurs de transmission, les paradigmes axiologiques et les schèmes syntagmatiques spécifiques de la transmission, et plus généralement les sémioses propres à la transmission, pour autant qu’elle soit susceptible d’être traitée comme une sémiotique-objet à part entière, avec son plan du contenu et son plan de l’expression.

 

Les rebelles à la transmission

Ivan Darrault

Université de Limoges, CeReS

 

Dans le contexte international actuel de mouvements de protestations adultes inédits (Occupy Wall Street, Indignés espagnols, Mouvement des Tentes de Tel Aviv, etc. suscités dans la mouvance et la dynamique du Printemps Arabe, avec cette attitude partagée de non-réception, de non-assomption de la transmission d’un monde inégalitaire), il est une rébellion profonde à la transmission, plus diffuse dans ses effets, à bas bruit (quoique !) et bien moins médiatisée, bien que tout aussi assembléiste et mondiale, celle du peuple adolescent, pour autant, bien entendu, que l’adolescence existe dans l’organisation sociale considérée.

La sémiotique doit identifier les actants, les valeurs en jeu et la syntaxe de cet échec de la transmission, les diverses formes de ce refus, d’autant plus que les adolescents, on le verra, résistent à accueillir ce au sein de quoi ils sont nés, ainsi le langage adulte et ce fait incontournable que tout un chacun est le fruit de la rencontre de ses géniteurs. Et, tout particulièrement, que l’on hérite d’un génome et d’un corps, voire d’une histoire familiale et d’un imaginaire, d’une économie psychique qui provient en grande part du fin fond des générations antérieures.

Si les Stoïciens faisaient un net départ entre les choses qui dépendent de nous et celles contre lesquelles nous ne pouvons strictement rien, tout se passe comme si les adolescents remettaient en cause, y compris dans leurs passages à l’acte auto- et hétéro-agressifs, cette distinction, tentant de réussir ce que nous avons appelé un acte d’auto-engendrement sur fond de création d’un langage nouveau.

Cette approche sémiotique de l’échec de la transmission et des actes de rébellion qui sont induits en permettrait une lecture originale et pourrait, par exemple, alimenter des programmes de prévention pertinents des conduites à risque par lesquelles les adolescents mettent en danger leur santé et leur vie même, dans une société, la nôtre, qui a peu à peu déconstruit tous les rites de passage.

À propos du numéro de Tópicos del seminario « L’immanence en question » (vol. 1)

 

Alessandro Zinna

Université de Toulouse – Jean Jaurès

Equipe « Médiations sémiotiques »

 

Les responsables du séminaire de Paris, répondant à un débat commencé l’année précédente lors de la présentation de l’appel à communication de la revue Tópicos del seminario, avaient décidé de poursuivre cette discussion en ouvrant le débat, pour l’année 2013/14, sur la thématique de l’immanence. La parution du premier volume « L’immanence en question », est l’occasion de prolonger idéalement les conclusions par les articles édités dans la revue de l’Université Autonome de Puebla[2].

L’invitation à réfléchir sur la thématique choisie se voulait, à ce moment, une réponse à l’exigence manifestée à plusieurs reprises par les mêmes chercheurs, à savoir, celle d’une mise à jour du concept d’immanence. En qualité d’éditeurs des trois numéros de la revue – Luisa Ruiz Moreno et moi-même – nous avions alors synthétisé ce débat tout en le résumant dans l’appel à communication par trois attitudes critiques : 1) le sens n’est pas immanent au texte car il se construit grâce au travail de l’interprétation ; 2) un retour à la phénoménologie de l’expérience et de la perception renvoie à la transcendance du vécu et de l’objet ; et, finalement, 3) le fondement de la praxis énonciative est considéré comme l’acte de production plutôt qu’un passage de l’immanence des structures narratives au discours. Les recherches menées en sémantique et en sémiotique interprétative, ainsi que celles en sémiotique de l’expérience et de la praxis énonciative, conduisant à se questionner sur la nécessité, selon les cas, de garder ou d’abandonner les fondements immanents ou plutôt de saisir la voie d’une nouvelle définition de l’immanence.

 

La centralité et la portée de ce concept dépassent en définitive la querelle sur le structuralisme ou le post-structuralisme, et cela non seulement grâce à fonction de soutien épistémico-méthodologique, capable d’indiquer par la méthode les objets de recherche propres à la sémiotique, mais aussi par le fait que le concept fait office de passerelle avec les autres disciplines. L’immanence, non seulement concentre sur elle-même des fonctions de connexion, mais elle relie historiquement notre discipline à d’autres domaines avec lesquels la confrontation est vitale pour l’évolution même de la discipline : d’une part, la Linguistique, de l’autre, la Philosophie, mais plus récemment aussi la Phénoménologie et les Neurosciences. Pourtant, pourrions-nous soutenir que, dans ces différents domaines de recherche, nous pensons tous à une définition univoque lorsque nous mentionnons l’immanence ? Et, si nous reconnaissons un plan ou un champ sémiotique de l’immanence, il y aurait-il aussi un horizon non-sémiotique de l’immanence ? Pour répondre convenablement à cette question, nous devons prendre en compte non seulement la complexité de sa définition, mais prévoir aussi les usages dans les autres sciences car ce concept non seulement intègre un ensemble de caractéristiques distinctes les reliant dans un champ sémantique commun, mais devrait nous permettre d’intégrer aussi la sémiotique dans l’horizon des autres sciences.

 

Aux conclusions déjà avancées lors de la dernière séance du séminaire en juin 2014 s’ajoutent maintenant les propositions recueillies par les nombreuses réponses à l’appel à contributions. Introduisant ces autres sources pour alimenter la réflexion, l’intervention souhaite esquisser une première synthèse de la recherche en cours sans oublier d’indiquer les points de convergence, les ouvertures et les lignes de fuite proposées par les différentes contributions des auteurs.

Texte, lecture et transmission

 

Denis Bertrand

Université Paris 8

 

On se propose de rapporter les conditions de la transmission aux objets et aux pratiques qui la sous-tendent, et en premier lieu celles du texte et des formes de son appropriation. Au cours de son histoire, la sémiotique a développé plusieurs modes d’approche de la textualité jusqu’à la définition d’un concept de                   « textualisation ». On en proposera pour commencer une synthèse (cf. notamment Greimas, Rastier).

On s’attachera ensuite aux processus de légitimation des écrits et d’institutionnalisation de la lecture, traditionnellement fondés sur une segmentation et une hiérarchie des textes, en évoquant leur double capacité référentielle : celle de fixer des tranches de monde et celle de se constituer en référent interne, convocable dans les pratiques qui les dissémine depuis la citation jusqu’à la modélisation des savoirs (qu’il s’agisse d’apprentissage, de recherche, ou de fixation de la doxa comme dans la détermination générique). Les exemples ici seront puisés à la source des « grands textes » dont on interrogera du même coup la notion.

Cette approche nous conduira à une réflexion sémiotique sur les effets de la révolution numérique relative aux textes et à la lecture. Elle nous semble fondée sur la « vacillation taxinomique » qu’elle induit, et dont les implications demandent analyse. Ainsi, à partir de la question que pose R. Chartier, « un texte est-il le même quelle que soit la forme de son support ? », se redéfinissent les rapports entre les types d’objets (livres, revues, magazines, etc.), les formes de discours et les pratiques de lecture. De même, la relation entre accessibilité et mobilité, liée au support informatique désormais unique pour tous les livres (de la bibliothèque de Babel borgésienne à la bibliothèque universelle Google), conduit à interroger les mutations des modes d’appropriation. Enfin, la question des valeurs attribuées (hiérarchie, sacralité des textes, etc.) se trouve relancée par l’ébranlement des thématisations de l’écriture elle-même (cf. le problème du plagiat et de la propriété énonciative du sens) et, plus encore peut-être, de la lecture (du « braconnage » – M. de Certeau – à la fragmentation et à l’instabilisation de l’échange).

A travers quelques études de cas, culturellement remarquables comme Don Quichotte ou culturellement diffus comme les mises en abyme médiatiques, ces questions transversales conduiront à réinterroger certaines grandes modélisations de la sémiotique elle-même (comme le passage du récit au récitatif) ou, plus concrètement, à montrer comment « les formes d’inscription d’un texte délimitent ou imposent les possibilités de son appropriation » (R. Chartier) et, partant, de la transmission des savoirs et des croires.

 

Transmission et sémiotique des cultures

François Rastier

Directeur de recherche

CNRS, INaLCO-ERTIM

En questionnant les conceptions implicites des langues et de la culture qui sont aujourd’hui de mise, l’exposé souligne les limites des théories de la communication et de la cognition qui entendent se partager sans reste l’enseignement et la recherche.

Une autre conception de la culture se dessine avec la richesse de l’enseignement des langues et la diversité des sciences de la culture. Pour empêcher l’idéologie managériale et les intérêts privés de contrôler et d’instrumentaliser l’éducation, un projet ambitieux doit promouvoir une conception cosmopolitique de la connaissance.

La transmission commande la communication, dépourvue en elle-même de contenu, et comme la séquence de la communication (émetteur > signal > récepteur) ne vaudrait que pour l’expression si elle était isolable du contenu, il nous paraît préférable de lui substituer un cycle de la transmission. C’est ainsi  à une réflexion sur la transmission, sur son temps propre, ses contenus et ses valeurs qu’invite cet exposé.

[1] R. Feynman, Lumière et matière, Trad. de Françoise Balibar et Alain Laverne, Interéditions, 1987, p.119.

[2] Le succès de l’initiative éditoriale nous a incités à prédisposer plusieurs numéros pour accueillir les propositions reçues. Nous les avons distribuées selon les thématiques dans trois volumes : «L’immanence en jeu » (vol. 1), « L’immanence absolue et ses contradictoires » (vol. 2), «Les stratégies de l’immanence » (vol. 3).

 

 

CALENDRIER COMPLET DU SEMINAIRE

Premier semestre :

– 5 novembre 2014

– 19 novembre

– 3 décembre

– 17 décembre

——————————————-

– 7 janvier     2015

– 21 janvier

– 4 février

Second semestre :

– 4 mars       2015

– 18 mars

– 8 avril

– 6 mai

– 20 mai

– 3 juin  (Séance de Conclusions)