RÔLES ACTANTIELS ET HORIZONS ÉCOLOGIQUES DES FORMES DE VIE
PARADOXES ET PIÈCES MANQUANTES DANS LE PARADIGME ÉCOLOGIQUE
Le coordinateur pour les années 2019-20 et 2020-21
Pierluigi Basso Fossali (Lyon)
Co-responsables
Juan Alonso Aldama (Paris), Maria Giulia Dondero (Liège), Didier Tsala-Effa (Limoges)
Présentation
Arrière-plan thématique
Dans son livre Vers une écologie de l’esprit, Bateson écrit : « Le problème de savoir comment transmettre nos idées écologiques à ceux que nous voulons inciter à aller vers ce qui nous semble être la “bonne” direction écologique, est, lui-même, un problème écologique. Nous ne sortons jamais de l’écologie que nous élaborons » (Bateson 1972, t. 2 : 264). Notre niche écologique est faite aussi de nos formations discursives à travers lesquelles nous habitons l’environnement ; mais ce dernier nous impose aussi un engagement à respecter des versions du monde de l’expérience qui soient impliquées dans la défense d’un cadre de valeurs qui échappent à nos économies de sens, un cadre où d’autres formes de vie exercent leur droit à une significativité d’existence non immédiatement comparable. Les desseins discursifs sont des univers figuratifs où les communautés pensent elles-mêmes leur destin et leurs « contradictions internes » (cf. Greimas 1985, p. 12). Les « problèmes fondamentaux » des cultures reçoivent des solutions partielles à partir d’une pluralité de scénarisations actantielles : mythiques, scientifiques, artistiques, etc. Mais qu’en est-il des communautés non-humaines ?
Les rôles attribués aux acteurs figuratifs du discours peuvent être inclusifs par rapport aux non-humains, mais ils ne manquent pas d’interroger le rôle de l’humain dans un cadre écologique dont les limites ne sont jamais atteintes. Ainsi, le sens reste insaturable, ce qui nous rend responsables de l’imperfection de nos « visions » et du caractère unilatéral de nos manières de construire le monde : « l’effet du réel s’empare immédiatement du niveau dominé et donne à l’inattendu la caution du dépassement authentique » (Greimas 1987, p. 97). Pourtant, l’actantialité reste notre manière de « bâtir sur du sable » (ibid., p. 98), sur une matière qui accepte des inscriptions locales mais qui révèle aussi ses principes d’auto-organisation. En ce sens, la perception de l’environnement ne manque jamais de contester nos manières de construire des plans d’expression dans lesquels la signification est canalisée et orientée par des programmes narratifs.
Aperçu théorique
L’actantialité a fonctionné en sémiotique comme un principe fondamental de structuration de la perception sémantique afin d’extraire un micro-univers de sens à partir de la densité hétérogène et partiellement indéterminée de la sémiosphère. À son tour, la significativité des liens (cadre inter-actantiel) était le résultat d’une mise en perspective à partir d’un actant énonciateur doté d’un corps et donc d’une niche écologique où le plan de l’expérience vive (actualité des relations sensibles) est toujours associé à un plan de l’existence informé par les praxis énonciatives et une encyclopédie de savoirs. Les textes, avec leurs mondes possibles, ont été considérés comme la plateforme de négociation de modèles écologiques qui s’offrent comme des descriptions ou comme des alternatives au monde de l’expérience. Pourtant, cette écologie de la perception sémantique n’est pas immédiatement une sémantique des équilibres écologiques qui soutiennent les formes de vie. En ce sens, le tournant écologique de notre épistémè actuelle interroge les modèles actantiels mêmes ; et non seulement leur prétention d’offrir une déclinaison syntaxique des réseaux de sens, mais aussi leur ambition d’assurer une conception paradigmatique du sens. En effet, la stratégie sémiolinguistique de fond était de profiter des réseaux de relations stabilisées à travers l’ordre grammatical pour assurer des cadres économiques de rôles attribuables. C’était le principe de base de la saturation sémantique de la phrase à guider la réflexion : attribuer des postes à chaque élément qui participe à la composition de l’énoncé (Tesnière 1959). Mais pouvons-nous nous réduire aux rôles joués dans un scénario donné ?
D’une part, la sémiotique doit questionner ses modèles à partir des formations discursives qui thématisent l’urgence des problèmes écologiques, d’autre part, elle doit assurer un éclairage sur l’hétérogénéité de ces formations et sur les tensions paradoxales qui les traversent. Pour libérer son potentiel heuristique, la sémiotique contemporaine a besoin de remettre en discussion les différentes modélisations de l’actantialité : les actants narratifs et les actants énonciatifs ; les actants positionnels (source, cible, contrôle), totalement abstraits, et les actants comme figures du corps ; les topoï actantiels de la circulation mythique des valeurs et les épiphénomènes d’une actantialité émergeante ; les cadres actantiels qui assignent des rôles de manière distributive et linéaire et les syncrétismes de la réflexivité actantielle (active et passive en même temps : Bordron 2012) ; les actantialisations qui donnent lieu à des formes de subjectivation et des actantialisations qui fédèrent des acteurs humains et non humains.
Directions de recherche
D’une part, l’actantialité semble le paradigme des formes de mobilisation écologiste (mouvements, associations, groupes militants, etc.), d’autre part, l’épistémologie écologique semble mettre en discussion la nécessité d’un passage par la description actantielle, vu que des perspectives fonctionnalistes ou des heuristiques causales ne semblent plus totalement valables pour exprimer nos relations dans les écosystèmes (par ex., la météorologie). En effet, ces derniers sont dotés d’une complexité interne encore largement inconnue et nous obligent alors à introduire des facteurs indéterminés dans le calcul de notre « empreinte biologique ».
En même temps, les acteurs sociaux engagés dans des formes de réponse à la crise écologique, ainsi que ceux qui restent dans l’indifférence ou dans la sous-estimation des risques, ne peuvent que vivre les contradictions impliquées dans l’assomption simultanée, ou, en tout cas, concurrentielle, de plusieurs rôles actantiels et dans l’adhésion à plusieurs collectivités, institutionnalisées ou pas. Cela pose le plus souvent des problèmes de compatibilité et alimente le sentiment d’être pris par une série de doubles contraintes. À ce niveau, l’actantialité peut bien continuer à fonctionner comme une problématisation des instances actorielles et des pièces manquantes à leurs programmes, programmes confrontés à une crise progressive du sens géré par les institutions.
Nous pouvons distinguer des actantialisations de résistance (au marché, aux systèmes sociaux codés, etc.), de monitorage (en vue d’assurer un caractère qualitatif fiable aux alertes diffusées), de programmation divergente (micro-communautés économiquement autosuffisantes). Certes, l’inventaire des rôles actantiels ne peut pas rester ce que la sémiotique narrative a exploité au début des années 1970 et les tensions modales nous invitent à prendre en compte même des actantialisations ad hoc (voir la notion d’adhocratie de Mintzberg et Toffler).
Malgré les dispositifs technologiques qui nous donnent l’impression d’une maîtrise progressive des variables environnementales, l’instabilité écologique s’affirme de plus en plus comme horizon des formes de vie. La double contrainte constitutive de la vision écologique est que, d’une part, on doit augmenter le contrôle sur l’impact environnemental de nos dispositifs à travers d’autres dispositifs ; d’autre part, il faut accepter bon gré mal gré de ne pas pouvoir contrôler tout l’environnement, ce qui prévoit une « déprise » relative sur notre monde signifiant, compensée éventuellement par une réactualisation du sacré (voir l’unité sacrée de Bateson).
La continuité de cette édition du séminaire par rapport aux années précédentes est assurée, d’une part, par la réinvention nécessaire des institutions face à la crise écologique, d’autre part, par l’exigence perçue d’une innovation du social passant soit par des « révolutions silencieuses » confiantes en un « mouvementisme » spontané et informel, soit par un communautarisme militant qui n’accepte pas l’immobilisme des institutions.
La référence à l’écologie, notamment dans les dénominations de courants de recherche ou d’ensembles conceptuels, est ancienne (cf. l’approche écologique de la perception, chez Gibson 1979), ou plus récente (cf. ecocriticism, écopoétique, écologie sémiotique, etc.), mais très inégalement motivée ou fondée, et doit être soigneusement évaluée. En ce sens, nous voulons profiter de nouveaux développements de la zoosémiotique, de la réactualisation de la notion d’Umwelt (Von Uexküll) et de la redéfinition des relations entre nature et culture (voir, entre autres, les contributions de Geertz, Descola, Ingold). Des colloques sémiotiques récents (voir Zoosemiotica 2.0, Palermo 2016 ; La sémiotique et les sciences – I. Biologie, Éthologie et Sémiotique, Albi-Moissac 2018 ; Viande(s). Stéréotypies sémiotiques et inquiétudes culturelles, Paris 2019 ; etc.) ont donné d’autres éléments utiles dans une perspective intra- et interdisciplinaire.
Si une ouverture interdisciplinaire est non seulement souhaitable mais surtout nécessaire, il est vrai aussi que nous nécessitons une plateforme d’observation explicite capable de mesurer le caractère pertinent et heuristique de ses regards. Nous estimons que l’actantialité, également reprise par l’actor-network theory, peut être à la fois une approche préliminaire probante et un cadre explicatif qui exige « urgemment » une série d’intégrations capables de faire évoluer les fronts de la recherche sémiotique.
Consigne méthodologique
L’édition 2019-21 sera caractérisée par des formules différentes d’organisation interne, à la fois dans la constitution du programme et dans la gestion des séances. Pour ce qui concerne le programme, nous commencerons avec des invitations directes basées sur une évaluation des travaux scientifiques déjà réalisés sur le domaine thématique traité. Les co-responsables du séminaire, en tant que représentants de différents centres de recherche, auront la tâche d’assurer des apports multilatéraux à la recension des contributions déjà existantes et à l’identification d’une série d’interlocuteurs scientifiques à solliciter pour des interventions.
Deux tables rondes seront organisées afin de solliciter et de favoriser l’intervention des jeunes chercheurs dont les compétences semblent pouvoir assurer un apport important au débat. À partir de cette année, nous voulons ouvrir aussi un appel à propositions qui sera diffusé via le site de l’AFS ainsi qu’à travers des listes de spécialistes en Sciences du langage et en Sciences de l’Information et de la Communication. Les réponses à l’appel seront évaluées par le Conseil scientifique avant la fin de l’année et les interventions seront programmées à partir de mars 2020. Bien évidemment, ce fonctionnement reste pour l’instant dans une phase d’expérimentation avec l’idée de le développer ultérieurement dans les éditions successives du séminaire. L’envoi de la version finale du programme signalera en même temps la fin de l’appel a communication.
Toutes les interventions programmées devront être accompagnées par l’envoi préliminaire d’un résumé (2000 signes max.) et d’une notice biobibliographique (1000 signes max.). Ce matériel pourra être utile aussi pour le recours ponctuel à un discutant, sollicité afin de favoriser le débat croisé d’une série d’interventions, en particulier dans les séances interdisciplinaires. Nous avons déjà utilisé ce dispositif avec succès dans les éditions précédentes de notre séminaire.
Bibliographie disponible dans le texte de présentation au format .pdf, via ce lien
Informations pratiques
Lieu et horaire
Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme Maison Suger
16, rue Suger 75006 Paris (M° Odéon)
Mercredi, 13h45-17h00
Pour rejoindre le séminaire en ligne sur Zoom : https://sciencespo.zoom.us/j/91919856177
Calendrier
2019-2020 : 06 novembre, 20 novembre, 4 décembre, 18 décembre, 08 janvier, 22 janvier, 05 février, 11 mars, 25 mars, 08 avril, 22 avril, 06 mai, 20 mai.
2020-2021 : 18 novembre, 9 décembre, 13 janvier, 27 janvier, 10 février, 3 mars, 17 mars, 31 mars, 14 avril, 12 mai, 26 mai
Conseil scientifique
Pierluigi Basso Fossali, Denis Bertrand, Jean-François Bordron, Nicolas Couégnas, Ivan Darrault-Harris, Maria Giulia Dondero, Jacques Fontanille, Didier Tsala-Effa
Interventions et Enregistrements audio des séances
2020-2021
Date | Intervenants | Thème | Adresse de téléchargement | |
18 novembre | Nicolas Couégnas (Université de Limoges) Imaginaires médiatiques et éco-sémiotique *** Jean-François Bordron (Université de Limoges) Économie et écologie. Quelques réflexions sur les faits de structure |
http://afsemio.fr/saisie/20-21/Seminaire_SaISie_18_11_2020_Couegnas_Bordron.mp3.zip | ||
9 décembre | Jacques Fontanille (Université de Limoges) Les actants collectifs du politique : nation, patrie, peuple *** Marion Colas-Blaise (Université du Luxembourg) Écologie et actant collectif : paysage, milieu, territoire |
http://afsemio.fr/saisie/20-21/Seminaire_SaISie_9_12_2020_Fontanille_ColasBlaise.mp3.zip | ||
13 janvier | Didier Tsala Effa (Université de Limoges) À partir de Varela : quelques considérations sémiotiques autour de la cardio- et de la neuro-phénoménologie |
http://afsemio.fr/saisie/20-21/Seminaire_SaISie_13_01_2021_Tsala.mp4.zip | ||
27 janvier | Claudio Paolucci (Université de Bologne) L’énonciation comme addition de soustractions : niches sémiotiques, instances énonçantes et sense-making * * * Aline Wiame (Université Toulouse – Jean Jaurès) « Le cours de l’expérience a chuté » : des récits en patchwork pour régénérer une expérience plus-qu’humaine |
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http://afsemio.fr/saisie/20-21/Seminaire_SaISie_27_01_2021_Paolucci_Wiame.mp3.zip | |
10 février |
Inna Merkoulova (Université Académique d’Etat des Sciences Humaines, Moscou) |
http://afsemio.fr/saisie/20-21/Seminaire_SaISie_10_02_2021_Merkoulova_Festi.mp4.zip | ||
3 mars |
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http://afsemio.fr/saisie/20-21/Seminaire_SaISie_03_03_2021_Marrone.mp4.zip | ||
17 mars |
Anne Beyaert-Geslin (Université de Bordeaux-Montaigne) |
Sémiotique du jardin | http://afsemio.fr/saisie/20-21/Seminaire-SaISie_17_03_2021_BeyaertGeslin_Lloveria.mp4.zip | |
31 mars |
Sémir Badir (FNRS – Université de Liège) |
http://afsemio.fr/saisie/20-21/Seminaire_SaISie_31_03_2021_Badir_Thiburce.mp4.zip | ||
14 avril |
Albert Lévi (CNRS LAVUE – Univ. Paris Nanterre) |
http://afsemio.fr/saisie/20-21/Seminaire_SaISie_14_04_2021_Levy_Montanari.mp4.zip | ||
12 mai |
Andrea Catellani (Université Catolique de Louvain), |
http://afsemio.fr/saisie/20-21/Seminaire-SaISie_12_05_2021_Cholet_Delormas.mp4.zip | ||
26 mai |
Sophie Corbillé & Emmanuelle Fantin (Celsa, Paris) |
http://afsemio.fr/saisie/20-21/Seminaire-SaISie_26_05_2021_Corbille&Fantin.mp3.zip |
2019-2020
Date | Intervenants | Thème | Adresse de téléchargement | |
6 novembre | Pierluigi Basso Fossali (Univ. Lyon 2 / UMR 5191 ICAR / ENS de Lyon) Co-actantialité et écologie sémiotique. Juan Alonso Aldana (Univ. Sorbonne Paris Descartes / PHILÉPOL) La “main invisible“ comme solution à la crise écologique ? De la sous-actantialité du mythe libéral à l’actantialité éco-éthique |
http://afsemio.fr/saisie/19-20/Seminaire-SaISie_06-11-2019_Basso-Fossali_Alonso-Aldama.mp3.zip | ||
4 décembre | Patrice Maniglier (Univ. Paris Ouest Nanterre) Combien de Terres ? Le tournant géologique en anthropologie. Pauline Delahaye (Sorbonne Univ., Société Frçaise de Zoosémiotique) Aimer et tuer : une approche sémiotique du lien alimentaire au monde. Claude Weiss (Univ. Lumière Lyon 2) De la conscience écologique à la conscience écologiste. |
http://afsemio.fr/saisie/19-20/Seminaire-SaISie_04-12-2019_Maniglier_Delahaye_Weiss.zip | ||
18 décembre | Per Aage Brandt Du mystère de l’argent à la découverte de la socio-sphère. Pour une éco-sémiotique Stefano Montes & Gaetano Sabato (Université de Palerme) Des perspectives positionnées sur la nature |
http://afsemio.fr/saisie/19-20/Seminaire-SaISie_18-12-2019_Brandt_Montes&Sabato.mp3.zip | ||
8 janvier |
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22 janvier | Vinciane Despret (Université de Liège) Connaître à la voix moyenne |
http://afsemio.fr/saisie/19-20/Seminaire-SaISie_22-01-2020_Despret.mp3.zip | ||
5 février | Jacques Fontanille & Isabelle Klock-Fontanille (Université de Limoges) Morphologies et devenirs des actants collectifs : 1) Pressions du milieu et écritures inventées (le cas de l’Afrique subsaharienne) 2) Comment survivre après la fin du monde ? (le cas des indiens Ayoreo en Amérique Latine) |
http://afsemio.fr/saisie/19-20/Seminaire-SaISie_05-02-2020_IsabelleKlock-Fontanille_JacquesFontanille.mp3.zip | ||
Denis Bertrand (Université Paris VIII-Vincennes-Saint-Denis) Sémiotique, prospectivité et future antériorité Claudio Paolucci (Université de Bologne) Titre à préciser |
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Didier Tsala-Effa (Université de Limoges, CeReS) À partir de Varela : quelques considérations sémiotiques autour de la cardio et de la neurophénoménologie *** Albert Levy (CNRS) Guerre des métarécits : métarécit écologiste vs métarécit néolibéral Marc Van Lier (Fondation Henri Van Lier) Impact des signes calcules sur l’écologie sémiotique |
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Nicolas Couégnas (Université de Limoges, CeReS) Formes d’existence fragiles *** Marion Colas-Blaise (Université du Luxembourg) L’actant collectif au risque d’une écologie du local-global. Monde, milieu, territoire |
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Sémir Badir (FNRS, Université de Liège) Écologie de la connaissance *** Nicole Pignier (Université de Limoges) & Sylvie Pouteau (INRA) Les plantes énoncent-elles ? Dialogue entre biologie, éthique et éco-sémiotique |
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Ivan Darrault-Harris (Université de Limoges, CeReS) Pour une Éco-gestualité : L’Eutonie de Gerda Alexander *** Table ronde Antonino Bondì (Université de Catane) De la manutention. Entre éthiques de la vulnérabilité, disciplines de l’attention et constructions écologiques Rossana De Angelis (Université Paris-Est Créteil) Titre à préciser Matteo Treleani (Université de Nice Sophia Antipolis) Titre à préciser |
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Anne Beyaert (Université de Bordeaux-Montaigne) Sémiotique des végétaux-animaux *** Andrea Catellani (Univ. Catholique de Louvain), Céline Pascual Espuny (Univ. d’Aix-Marseille), Céline Cholet (CNAM, laboratoire DICEN) Pour une sémiotique du monde végétal : les plantes comme acteurs et actants dans la communication *** Jean-François Bordron (Université de Limoges) Économie et écologie. Quelques réflexions sur les faits de structure |
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